Volcanisme et Thermalisme en Auvergne
par Pierre Boivin
Docteur d’État
Chargé de Recherche CNRS retraité
Université Clermont Auvergne,
aboratoire Magmas et Volcans, Clermont-Ferrand
Géologue-volcanologue spécialiste en magmatologie et pétrologie expérimentale.
Dans le cadre général de la tectonique des plaques qui concerne toute la surface de notre Globe, la collision des continents africain et européen a conduit à la formation des Alpes. Cet évènement a déclenché tout une cascade de phénomènes : depuis environ 40 millions d’années de multiples fossés se sont effondrés au travers de l'Europe puis des volcans ont surgi, en particulier en Auvergne. Plus récemment, il y a environ 5 millions d’années, le Massif central a commencé de se soulever. Son altitude moyenne est passée de quelques dizaines de mètres d’altitude à environ 800 m. Cette surrection a permis à l’érosion de creuser de multiples gorges et de dégager des bassins comme celui de la Limagne à l’aplomb des fossés. A côté de ces effets spectaculaires, de nombreuses sources d’eaux minérales chargées en gaz carbonique ont atteint la surface contribuant au développement au travers de l’Europe et à commencer par l’Auvergne, de nombreuses stations thermales réputées.
La conférence développera ces différents aspects en s'intéressant aussi bien aux aspects visibles qu'à la face cachée de ces phénomènes hors du commun.
"Toute maladie commence dans l’intestin.”
Hippocrate avait-il raison il y a plus de 2000 ans ?
Et si nos intestins étaient plus que notre deuxième cerveau ? Ils abritent un véritable écosystème microbien, comprenant pas moins de 50 000 milliards de bactéries, avec lequel nous vivons en symbiose. Mais cette symbiose est fragile, notamment du fait d’un mode de vie actuel peu propice au maintien de cette biodiversité microbienne. Et chaque jour de nouvelles études scientifiques montre que notre santé est liée à l’état de notre microbiote. Le préserver semble donc un enjeu majeur !
Une perspective historique
de la surveillance de l’activité volcanique
par Jean-François Lénat
Physicien-Professeur émérite
Laboratoire Magmas & Volcans - OPGC, Université Clermont Auvergne
Lauréat du Prix Tissot 2022 de l’Académie des Sciences
Les volcans et leur activité ont toujours captivé l’intérêt des hommes.
Avant de susciter une curiosité scientifique, ils ont inspiré la crainte et ont été associés à des puissances surnaturelles.
Avant le développement de la surveillance instrumentale (fin du XIXe-début du XXe siècles), certains récits représentaient la seule source d’information sur l’activité éruptive.
Le développement d’une surveillance instrumentale date du milieu du 19ème siècle avec la création de l’observatoire du Vésuve en 1848. Il fut suivi par des observatoires au Japon et Hawaii au début du 20ème siècle.
Le développement de la surveillance de l'activité volcanique a toujours été lié au couple "état des connaissances /progrès technologiques". On peut donc suivre parallèlement l'évolution de la recherche fondamentale et l'évolution des techniques de mesures de différents paramètres.
La période récente, avec l'explosion de l'informatique et des missions spatiales, laisse entrevoir ce que pourrait être la volcanologie du futur.
La vue et l'image
par Gérard Mouillaud
Chimiste retraité, photographe amateur, diaporamas et vidéos .
Aujourd'hui nous sommes amenés à voir une succession d'images de toutes natures fixes, mobiles, colorées,... Ces images sont celles de notre quotidien, des centaines à la seconde, mais peuvent être présentées sur un écran (smartphone, TV, cinéma) ou figées par impression.
La vue des images commence par un système double qui commence avec nos deux yeux. Comment fonctionnent-ils face à chacune des images proposées ? Pourquoi voyons-nous en relief ? Si l'on parle de la définition d'une image, qu'en-est-il de la définition de nos yeux ? Quelle est l'image idéale ?
Que s'est-il passé entre la première capture d'une image il y a deux cents ans et la dernière photo numérique que nous avons créé par un simple clic ? Il sera question de ces images qui nous permettent de figer nos souvenirs mais aussi de ces images trompeuses qui désorientent notre cerveau.
Comment gérer les centaines de photographies que nous prenons dans la facilité. Peut-on les améliorer, les mettre en valeur avant de les partager ? De petits diaporamas et vidéos pour donner des idées et, en passant, voir comment le son modifie l'interprétation de l'image.
www.gereve63.net - https://vimeo.com/germou/videos
Les marques de l'humanité sont omniprésentes sur Terre : l'âge des humains est surtout l'âge de la performance et du contrôle. En miroir, les multiples impacts sur notre milieu questionnent les valeurs de ce « progrès » et sa trajectoire. Alors que faire? De nombreuses solutions du développement durable paraissent bien contre-productives. La perspective d’un ralentissement général ne mobilise pas non plus. En étudiant les systèmes vivants, nous pourrions apprendre une autre façon d'habiter la Terre. Alors que les sociétés humaines modernes ont mis l'accent sur l’efficacité et l’efficience au service du confort individuel, la vie se construit plutôt sur la fragilité, les fluctuations, l’incohérence… au service de la résilience du groupe. Cette "3ème voie du vivant" a déjà ses pionniers: habitat participatif, agro-écologie, ateliers de réparation, biens communs,... Elle pourrait bien dessiner un autre chemin pour construire l'âge de la robustesse et de la coopération, contre le dogme de la performance.
Olivier Hamant dirige également l'Institut Michel-Serres
ADASTA
Siège social :
ADASTA - INP Sigma Clermont
Bât Vessière - TSA 62006
20 avenue Blaise Pascal 63178 AUBIÈRE CEDEX
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