Conférences 2012

12/12/2012 - Comportement social des fournis

par Bruno CORBARA, Labo Microorganismes
CNRS Université Blaise Pascal de Clermont-Fd

14/11/2012 - Conférence sur l'optique

par Luc DETWILLER, docteur en optique et traitement du signal, professeur MathSpé PC au lycée Blaise Pascal de Clermont Ferrand. Co-signataire du livre "Optique, une approche expérimentale et pratique" de Sylvain Houard, éditions de Boeck

24/10/2012 - Police technique et scientifique

par Gisèle BLAISON - Emmanuelle AHR

18/09/2012 - Reconstruction de matière osseuse à partir de nouveaux

bio-matériaux

Conférenciers :

- Jean-Léon IRIGARAY, professeur émérite des universités, ancien conseiller du recteur d’académie chargé de la formation continue des personnels, membre de l’ADASTA.

Auteur du livre "Savoirs et Société" éditions Publibook.

- Jonathan LAO, maître de conférences

"Initialement, cette recherche a été programmée pour répondre aux problèmes de réparation osseuse dans les mâchoires après une irradiation, au Centre anticancéreux Jean Perrin à Clermont Ferrand.

Le corail, matériau naturel, a été étudié et expérimenté à cet effet.

Par la suite, les travaux ont été élargis pour améliorer la tenue des prothèses en orthopédie. Des revêtements de prothèses de hanche avec de l’hydroxypatite de synthèse ont permis de sérieuses avancées.

Plus récemment, des bioverres de constitution variée conduisent à une régénération de matière osseuse ; Ces expériences nécessitent la mise en œuvre de techniques de mesures nucléaires grâce à leur sensibilité et leur sélectivité élevées.

Ces nouveaux implants contribuent en outre à la réduction du risque allergique."

13/06/2012 - Introduction aux sciences du goût

par Erwan ENGEL Docteur chercheur INRA Responsable de l’équipe « Microcontaminants, Arômes et Sciences Séparatives « UR370 QuaPA

En se focalisant essentiellement sur les perceptions olfactives et leur rôle dans l’alimentation humaine, la conférence abordera quatre facettes disciplinaires des sciences du goût.

Une première partie dédiée à la physiologie de l’olfaction décrira succinctement le fonctionnement de notre système olfactif.

Une seconde partie, davantage axée sur la physico-chimie, aura pour ambition de présenter l’état des connaissances sur les relations entre structure ou concentration des composés odorants et leurs propriétés intensitives, qualitatives ou hédoniques.

Le troisième volet présentera les outils de chimie analytique et d’analyse sensorielle qui sont utilisés aujourd’hui en laboratoire pour identifier les composés responsables de l’odeur de matrices complexes dans le domaine de l’environnement, des cosmétiques ou des aliments.

Enfin, la dernière partie montrera au travers d’un exemple, l’intérêt de ces recherches pour mieux comprendre et éventuellement orienter le comportement des consommateurs.

22/05/2012 - La nutrition et les maladies dégénératives

par Jean-Marc LOBACCARO, Professeur des Universités en Physiologie Moléculaire Laboratoire « Génétique, Reproduction, Développement ». UMR CNRS 6293 – Clermont Université – INSERM U1103

Le concept de maladies dégénératives est complexe, puisqu’il englobe schématiquement les maladies non infectieuses et non contagieuses, qui peuvent comporter ou non un/des facteur(s) génétique(s), et qui sont caractérisées par le dérèglement progressif des fonctions normales. En réalité, plus de 70% des maladies peuvent être qualifiées de dégénératives.

On compte ainsi certains cancers, maladies cardiaques (insuffisances, infarctus, artériosclérose) et respiratoires, certaines atteintes du système nerveux central (maladie d’Alzheimer, Parkinson), musculo-squelettiques (arthrite, rhumatisme, dystrophie musculaire, fibromyalgie), et des maladies métaboliques tel que le diabète … La dégénérescence étant le plus souvent liée à l’accumulation avec le temps d’éléments néfastes (toxines, stress, polluants…), il paraît de plus en plus évident qu’une approche de prévention pourrait ralentir la survenue de certaines de ces pathologies, voire ralentir la progression des symptômes lorsque la maladie est en place. La nutrition en étant préventive répond parfaitement au besoin de correction des carences alimentaires, par l’apport d’éléments nutritifs bénéfiques pour certaines pathologies, en plus d’agir sur le bien-être.

Nous verrons que les études épidémiologiques fiables montrent un réel effet bénéfique de certains nutriments (fruits et légumes) contre le développement de pathologies dégénératives, alors que d’autres ont un rôle néfaste (sucres rapides, graisses). Il faut néanmoins retenir que la stigmatisation de certaines habitudes alimentaires n’est pas la meilleure approche. Le mieux reste quand même d’avoir une alimentation équilibrée. « L’appétit vient en mangeant disait Hangest du Mans ; la soif s’en va en buvant » (François Rabelais, in Gargantua).

11/04/2012 - Phyllotaxies : comment les plantes disposent-elles

les feuilles sur leur tige ?

par Michel GENDRAUD, agrégé de Physiologie-Biochimie, professeur honoraire de physiologie végétale à l’université Blaise Pascal de Clermont Ferrand, membre de l’ADASTA

Du grec φυλλον (phullon, feuille) et ταξις (taxis, ordre), la phyllotaxie désigne effectivement la façon dont les feuilles sont disposées sur les tiges. Les premières observations remontent à l’Antiquité. Pourtant ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que leur précision et leur rigueur permettent d’élaborer des théories explicatives.

L’exposé débutera par la présentation des diverses dispositions phyllotaxiques. Partant de l’exemple spectaculaire du Ravenala, « l’arbre du voyageur » de Madagascar, il rejoindra des dispositions plus classiques que chacun peut rencontrer dans nos régions.

Seront alors abordées les diverses approches de la phyllotaxie, approches descriptives, mécaniques, physiologiques, expérimentales et les théories correspondantes, jusqu’aux avancées les plus récentes qui font appel à la physique et à la modélisation.

L’exposé se terminera par un survol du devenir de la phyllotaxie dans les inflorescences et dans les fleurs, avant que l’on se demande, en conclusion, si les dispositions phyllotaxiques ne se rencontrent que chez les plantes.

21/03/2012 - Histoire d'Or : à propos de l'usage des " nanos "
dans l'artisanat ancien

par Frédéric CHANDEZON, ingénieur au CEA Grenoble, membre de l’ADASTA

Les termes nanosciences et nanotechnologies - le monde de l’infiniment petit – évoquent en général les développements de la science moderne avec tous les débats et interrogations qui sont plus particulièrement rattachés à ce domaine.

Or plusieurs exemples issus des arts appliqués montrent que les artisans des siècles passés étaient parfois des nanotechnologues qui s’ignoraient.

L’exposé illustrera l’utilisation de nanoparticules essentiellement à des fins décoratives à travers quelques exemples issus des arts du feu (verrerie, céramique). Sera notamment évoqué la réalisation de verre « rubis » ou verre teinté en rouge par l’incorporation de nanoparticules métalliques dans le verre, depuis les premiers exemples répertoriés datant de l’époque romaine jusqu’à la redécouverte du procédé par le verrier orléanais Bernard Perrot (1640-1709).

Un deuxième exemple abordé portera sur la décoration de céramiques (faïence, porcelaine) au XVIIIe siècle à l’aide du pourpre de Cassius, également à base de nanoparticules d’or, et qui permit d’obtenir toute une palette de tons allant du rose au pourpre qui restait inaccessible jusqu’alors.

D’autres exemples seront également abordés.

08/02/2012 - Du ferroviaire à l'automobile, la traction électrique est-elle
notre avenir ?

par Francis ASPORD, ingénieur ECP, ingénieur-conseil SNCF, ancien membre des 4 A (Association des Astronomes Amateurs d’Auvergne) , membre de l’ADASTA

La fin du pétrole bon marché approche : une révolution technologique majeure va agiter tout le monde automobile pendant des décennies.

La voiture électrique va prendre possession de notre quotidien. Or ce nouveau véhicule ressemble, à s’y méprendre, aux locomotives Diesel-électriques qui sillonnent le monde depuis un siècle. En parallèle, nous découvrirons, par la même occasion, le monde méconnu du chemin de fer.

Dans le même temps se développe l’électricité « verte », sous la contrainte du changement climatique. Alors pourquoi laisser dormir, dans un garage, 30 millions de batteries automobiles, pendant 95% du temps ? Une révolution technologique majeure va donc, aussi, agiter le monde des électriciens, avec l’aide omniprésente de l’électronique : le développement des réseaux intelligents de distribution d’électricité.

18/01/2012 - Les heures solaires, les cadrans solaires

par Gérard Baillet, Ancien ingénieur en Opto-électronique, Membre de la SAF (Société Astronomique de France) et de la commission des cadrans solaires. Prix Henri Rey de la SAF en 2006. Membre de l’ADASTA

La présentation se limitera à l’aire géographique méditerranéenne et européenne avec une remarque préliminaire importante : On ne trouve pas de définitions anciennes et précises, de divers types d’heures utilisés, il faut toujours " deviner " en utilisant le contexte et d’autres connaissances.

La conférence détaillera 2 points :

1) « Les différents types d’heures » Les types d’heures solaires sont définis d’une manière actuelle à partir de la sphère céleste locale. Une animation vidéo montre les tracés en faisant varier la latitude aussi bien sur la sphère céleste que sur un cadran solaire plan horizontal et pour chaque type d’heure. La définition de l’heure légale et de sa différence avec l’heure solaire sera abordée succinctement, une vidéo montrera la différence entre la position vraie du soleil et l’heure légale au cours de l’année et suivant la position sur terre.

2) « Les différents types de cadrans solaires » Au cours des âges, les hommes n’ont cessé d’inventer des cadrans solaires de principes différents. Une vidéo montre le fonctionnement de divers cadrans inventés au cours de l’histoire en partant de l’antiquité grecque . Quelques mots sur la période où les cadrans solaires se sont multipliés et les premières horloges mécaniques.

La conférence se terminera par le cadran solaire tracé sur le barrage de Castillon (1,4 hectare de surface) avec une vidéo qui montre son fonctionnement.